«C'était hypocrite que l'alcool soit toléré, pas le cannabis».
Catégorie | Site Internet | Date | Lien vers l'article |
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Société | L'essentiel | 13.06.2022 | https://www.lessentiel.lu/fr/story/c-etait-hypocrite-que-l-alcool-soit-tolere-pas-le-cannabis-775279045741 |
«Les avis sur la légalisation du cannabis varient un peu mais dans l'ensemble, les jeunes croisés ce dimanche sont plutôt favorables au projet de loi validé vendredi par le gouvernement.»
«Le projet de loi, ..., autorisera la consommation de cannabis dans la sphère privée et la culture à domicile jusqu'à quatre plants, pour les personnes majeures. La possession et la consommation de cannabis sur la voie publique en petite quantité seront en outre dépénalisées: les contrevenants ne seront plus poursuivis, mais des amendes pourront toujours s'appliquer.»
Que les jeunes se réjouissent de ces idées bizarres, qu'a notre gouvernement, n'est pas étonnant. Pour cette génération de luxe, s'enfuir dans un monde imaginaire au lieu d'affronter la réalité et prendre leurs responsabilités, est chose normale et tous les moyens sont bons pour y arriver. Et les différences entre la réglementation à domicile et en public, est-ce qu'il y vraiment quelqu'un qui croit, que les jeunes font autre chose que s'en foutre entièrement? Déjà maintenant, il est difficile de se mettre sur un banc dans les parcs sans être obligé d'inhaler la fumée de joints. C'est plus qu'emmerdant pour quelqu'un, qui déteste cette odeur et plus encore que, dans un certain sens, on est obligé, de fumer avec eux. D'ailleurs, ce n'est pas seulement le cas pour les adultes et les adolescents, mais aussi pour les enfants. Et pas seulement dans les parcs, mais de plus en plus, aussi sur les places publiques, les arrêts de bus et d'autres endroits fréquentés par les jeunes.
Il me semble évident, que dépénaliser la consommation de cannabis et faire croire aux gens, que fumer un joint n'a pas plus d'effets négatifs que fumer une cigarette, va faire exploser le nombre de consommateurs de cette drogue, appelée douce, en particulier chez les jeunes et si je dis jeunes, je parle des 13 à 17 ans, car le cannabis est (et a toujours été) la drogue des adolescents. Tous ceux, qui avaient peur de faire quelque chose d'illégal et qui ne voulaient pas avoir de problèmes avec la justice, pourront dorénavant oublier leur craintes et faire comme font les autres. Tous ceux, qui se demandaient si le cannabis ne pourrait pas sérieusement nuire à leur santé, pourront dorénavant facilement se convaincre que fumer un joint est la même chose que fumer du tabac. Tous ceux, à qui leurs parents interdisent de toucher à de tels produits, pourront dorénavant leur répondre «Vous ne lisez pas le journal? Monsieur Bettel a clairement dit, que le cannabis n'est pas une drogue et en consommer ne nuit à personne!» Et puis, les tout malins, qui vont se convaincre eux-mêmes, que si on nous a dit durant des décennies que le cannabis serait une drogue pour finalement reconnaître que ce n'en est pas une, cela est probablement aussi le cas pour d'autres stupéfiants. Donc, avec tous les effets positifs qu'ont des substances comme la cocaïne pour les fêtards, pourquoi ne pas en prendre de temps en temps, si très probablement, ils nous ont menti à son sujet, comme ils l'ont fait dans le passé concernant le cannabis?
«Après tout, c'est une drogue douce, je trouvais cela un peu hypocrite que l'alcool soit autorisé et pas le cannabis.» Il y a quelques années, j'aurais été d'accord avec Marc*, mais les expériences avec les jeunes m'ont mené à entièrement changer d'avis. La consommation «sans excès» d'alcool, même si consommé de manière régulière, ne mène normalement pas à une vraie dépendance; les vrais alcooliques, dans le sens médical du mot, sont rares. Ce qui ne veut pas dire, que la consommation d’alcool ne peut pas avoir des conséquences désastreuses: effets sur plusieurs organes, en premier lieu le foie; diminution de la réactivité et de la faculté de raisonner; souvent, rendant les gens prêts à faire des choses, qui en état sobre, ils n'auraient jamais faites; souvent, aussi, rendant les ivrognes agressifs, parfois même violents. Mais, la consommation de cannabis me semble beaucoup plus dangereux. Avec cet enfer, que j'ai vécu avec les élèves du lycée, qui se rassemblaient tous les jours durant la pause de midi (parfois aussi à d'autres moments de la journée) devant ou même à l'intérieur de mon squat, je suis arrivé à la conclusion, que ces jeunes étaient tellement addictifs à cette drogue, que premièrement, ils ne pourraient pas tenir 2 heures en classe, s'ils ne s'en avaient pas bourré avant d'y aller et que deuxièmement, pour pouvoir se la procurer, ils n'hésitent aucunement à voler leurs parents ou grand-parents. En plus, j'ai remarqué un comportement fort agressif, quand ils se sentaient observés et finalement, il me semblait, que dans leur monde imaginaire, créé par les effets de la drogue, les barrières, normalement imposées par leur conscience ou des considérations morales, s'écroulent, eux-mêmes perdant tout respect devant les autres et leurs affaires. La différence entre ceux, qui y venaient pour manger leur kebab et qui, quand ils remarquaient qu'ils me dérangeaient, partaient, et ceux, qui y venaient pour acheter et fumer leur joints et qui, avec l'envahissement de mon chez-moi, leurs hurlements et leur musique à fond, m'ont maintes fois chassé dans la pluie. À moins que les fumeurs de joints soient de toute manière des gens, qui ne respectent pas les autres (très improbable), la consommation du cannabis semble non seulement très rapidement rendre dépendant, mais aussi rendre les gens centrés sur eux-mêmes, irrespectueux, agressifs et sans se préoccuper, qu'avec ce qu'ils font, ils nuisent ou font mal à autrui. Cette drogue, appelée drogue douce, coupe le consommateur de la réalité, de manière pas tellement différente des «vraies drogues ». Si on entend ces gens discuter, souvent sans aucune logique ou même absolument sans aucun sens dans ce qu'ils disent, on se rend compte, que non seulement ils se sentent être ailleurs, mais, ils le sont effectivement, sans aucun doute un dérangement réllement sérieux de la physiologie au niveau des synapses. Je me suis d'ailleurs toujours demandé, quel pourrait être le sens d'accepter dans sa classe des élèves bourrés de stupéfiants, partis dans les nuages, et, tout en ne pouvant rien gagner eux-mêmes en allant à l'école, risquant de traîner leurs camarades avec eux. Et, effectivement, les groupes de fumeurs devant mon squat ne sont pas seulement devenus de plus en plus grands avec le temps, mais aussi, ils sont devenus de plus en plus nombreux. Je suis convaincu, qu'avec la nouvelle loi, il est à prévoir, que, pour de plus en plus d'élèves, s'approvisionner en cannabis et similaire et se rassembler entre copains pour se bourrer avec, deviendra plus important, que de faire leurs devoirs et de jeter un coup d’œil dans un bouquin pour apprendre quelque chose.
«Cela évite que les fumeurs se mettent en danger de se faire dépouiller quand ils vont acheter du cannabis.», dit Audrey*. Les points de vente légaux sont réservés aux adultes, la majorité des consommateurs sont des moins de 18 ans. Donc, est-ce que de ce point de vue, il y a vraiment quelque chose qui a changé? À part le fait, que les dealers dans les rues, considérés comme des criminels avant, sont en quelque sorte devenus des commerçants honorables et même si la nouvelle loi ne dit pas, que vendre du cannabis devant les écoles serait maintenant légal, la police n'aura plus guère de possibilité de faire son travail et de débarrasser la société de ceux qui gagnent leur fric en mettant en danger des mineurs, en jouant avec la bonne santé des autres, en détruisant l'avenir de ceux, qui suite à la consommation de tels substances dès l'âge de 13 ans, risquent de provoquer des modifications au niveau de leur cerveau, qui affecteront le développement normal de leur personnalité, causant des dommages, qui, peut-être, ne seront jamais réparables.
«Par ailleurs, dois-je rappeler que bien souvent "alcool+cannabis" est un cocktail consommé couramment par une partie de la population et notamment en fin de semaine...», on peut lire dans les commentaires de l'article dans L'essentiel. Et oui ... rien à ajouter à cette réalité avec plein de conséquences pour plein de gens!
«De toute manière le cannabis récréatif est comme une bière sans alcool et sans effet psychotrope ça n intéressera personne car qu est ce que recherche les gens et bien c est justement ces effets la», dit un autre commentaire. Le jour, où j'ai lu l'article, 42 sur 48 lecteurs ont appelé cette vue des choses absurde. Ce n'est pas une raison pour nous faire de l'espoir. Les jeunes sont hyper-forts pour écrire des milliers de textes stupides sur leur Facebook, mais d'après mes expériences, ils sont beaucoup trop désintéressés et paresseux pour écrire un commentaire à un article de journal; donc à supposer que ces 42 lecteurs sont des vieux démodés comme moi. Concernant le commentaire, une idiotie exposant cinq, je dirais. Peut-être quelqu'un, qui a trop fumé dans sa vie, lui-même. Ou bien quelqu'un, qui n'a jamais dû supporter des gens en délire suite à la consommation de cette substance, que notre gouvernement juge sans danger ou même bénéfique.
En tant que médicament, en premier lieu dans les hôpitaux, le cannabis est une substance magnifique, pouvant donner du soulagement aux grands malades, sans avoir les effets secondaires plus qu'indésirables de la morphine, par exemple. Mais, l'autoriser à des buts récréatifs? Surtout ce faire, en faisant croire, que fumer un joint n'aurait pas plus d'effets sur le cerveau que fumer une cigarette? L'autoriser, sachant que c'est la manière numéro un des jeunes à fuir la réalité? L'autoriser à un moment, où l'addiction chez les jeunes est un problème plus actuel que jamais avant? Il ne faut pas être une lumière pour devenir ministre et, à la différence avec la vie professionnelle, on n'a pas besoin de diplôme pour accéder à une position de prise de décision avec conséquences directes et indirectes sur des dizaines de milliers de personnes. Mais, ces gens ont quand même fait des études et on peut supposer qu'ils disposent d'un minimum de bon sens. Ils ne peuvent pas ne pas voir, que ce qu'ils sont en train de faire, n'est autre chose qu'amener une génération entière à devenir dépendants du cannabis (en plus de la dépendance de la vie de luxe, de leur smartphone, de règles inécrites émis par des manipulateurs divers). Serait-ce peut-être justement cela, qui serait le but de la nouvelle loi à venir? Endormir les citoyens pour pouvoir les manipuler à leur guise, sans que personne ne remarque, qu'ils sont en train de nous voler tout ce qu'était ce pays, de nous réduire à des esclaves, qui n'ont plus d'autres droits que d'avoir des devoirs envers eux? Il me semble que ces jeunes, qui aujourd'hui croient pouvoir se réjouir, que nos députés leur donne la liberté de fumer leurs joints sans devoir craindre qu'on les voit, sont réellement à plaindre. Dans la société, où eux, ils devront vieillir, ils n'auront vraiment rien à rigoler. Et, avec tout ce qu'ils auront consommé jusque là, probablement, ils ne s'en rendront même pas compte.
allu, juin 2022
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