«Je suis un immigré! J'ai des droits!», on les entend dire, encore et encore. C'est bien vrai, au Grand-duché de Luxembourg, ils en ont plein.
Et ils le savent! Qu'il serait important qu'ils prennent en charge tout vendeur de drogue, voleur et autre criminel de là-bas, le
directeur de la Caritas m'a dit. Et s'ils nous volent, ce serait parce qu'en voyant la richesse ici, ils voudraient avoir ces choses eux aussi, ils
les a excusés pour m'avoir à plusieurs reprises enlevé mes affaires dans leurs centres de jour. Pas étonnant qu'il y en a de plus en plus, que les SDF
locaux doivent rester devant la porte, parce que ceux qui vivent dans les logements payés par notre système social, ayant le privilège de ne
jamais devoir travailler et cherchant un endroit pour prendre leur café ou faire des jeux de société (parfois aussi pour discuter leur commerce
illégal ou faire du business, en sécurité devant les forces de l'ordre), occupent les places, qui étaient pour nous avant,
ou encore restent dehors volontairement, car devant avoir peur d'être volés ou même tapés. «Si vous ne voulez pas être volés, personne ne vous
dit que vous devez venir ici!», l'une de leurs éducatrices m'a dit. Ce qui, dans mes yeux, n'est autre chose qu'indirectement leur donner le droit
de le faire et s'ils ont ce droit chez la Caritas, est-ce étonnant, qu'ils se le prennent dans la rue aussi, qu'ils volent les vêtements exposés
devant les magasins (et tapent le propriétaire qui leur a couru après), qu'ils agressent des étudiants avec des couteaux pour leur prendre
leur GSM, qu'ils volent du whisky dans les super-marchés pour fêter leur belle vie dans leur nouvelle patrie ou bien pour le vendre (comme ils font
aussi avec une bonne partie des vêtements qu'ils reçoivent chez la Stëmm vun der Strooss). Même ceux qui vivent dans la rue, ceux,
de qui on peut dire, qu'ils ne possèdent pas beaucoup plus que ce qui trouve place dans leur sac à dos, ne sont pas épargnés. Volés, agressés durant
la nuit, leurs affaires cassées, tapés du poing et du pied, les côtes cassées... des expériences, que j'ai faites moi-même et dont je sais que d'autres
sans-abri les ont faites aussi. Nos politiciens tout comme les responsables des centres sociaux m'appelleraient raciste s'ils lisaient ce texte (ce
qu'ils ne font pas, car s'intéresser aux gens d'ici est contraire à ce que notre gouvernement ultra-libéral et hyper-moderne entend comme justice
sociale), mais cela ne change rien aux faits. Cette vingtaine de fois, où j'ai été volé, agressé ou tapé, c'étaient toujours des immigrés, 3 ou 4
fois des "russes ou pays voisins", dans tous les autres cas, des arabes! Aucune différence si moi, je suis raciste ou non, les chiffres ne le sont
pas et ne peuvent pas l'être, expériences vécues, comptages faits, de la mathématique, des statistiques et 100% est beaucoup trop pour pouvoir
évoquer le hasard ou d'autres prétextes pour ignorer la réalité. «Tous les arabes ne volent pas et il y a aussi des voleurs luxembourgeois»,
on me dit. Ou encore cet argument, qu'ils ont l'habitude d'avancer pour excuser les actions criminels des coupables et inculper les victimes: «Si tu
ne dormais pas dehors, cela ne t'arriverait pas!» Cela ne m'arriverait pas de me faire taper comme un animal, couché sans défense dans mon sac de couchage
devant leurs pieds, c'est vrai. Et si je n'avais pas quitté le Centre Informatique, continué à travailler et à payer plein, plein d'impôts, que notre
Ministre de la Famille distribue à ceux qui remercient les gens d'ici de les accueillir au Luxembourg en les volant et agressant, je ne saurais
peut-être rien de cette triste réalité et peut-être moi-même, j'appellerais racistes ceux qui me demanderaient pourquoi on les ferait
croire que les gens de ces pays seraient des gens comme nous, pourquoi ils leur mentiraient en disant que nous ne devrions pas avoir peur d'eux...
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J'ai eu de la chance dans la malchance, il faut bien le dire. Ils ne me connaissaient pas et, le matin vers 4:30h quand ils sont venus, j'avais rangé mon
laptop. Ils n'en savaient donc rien et quand, ayant appris ma leçon après avoir toujours fait les mêmes expériences avec des gens venant de ces pays, j'ai
pris mon sac à dos, ils me laissaient partir. Mon ordinateur sauvé, mes os aussi! Pour le reste, c'était exactement à ce que je m'attendais: Quand je
suis revenu dans mon squat l'après-midi, cela ressemblait à l'éclatement d'une bombe, ils avaient ouvert tous les sacs, déchiré ceux en plastique, sorti
toutes mes affaires, le tout éparpillé pêle-mêle sur le sol (photos à gauche). Un gros tas de couvertures, vêtements, nourriture et autres objets, en partie
plein de saleté, en partie cassés - que quelqu'un me donne un seul argument, pourquoi il faudrait respecter des gens, qui manifestement n'ont aucun, mais
vraiment aucun respect devant les autres et ce qui leur appartient... Ce qu'ils pensaient pouvoir utiliser, plus là bien-sûr: mon matelas (grâce à la police,
je l'ai retrouvé plus tard à l'endroit où ils avaient passé la nuit, ensemble avec d'autres de mes affaires et des sandwichs à peine commencés, qu'ils
avaient jetés), ma thermos de café, la belle veste verte, que ce gentil monsieur portugais m'avait offert, 2 de mes grands sacs (reçus d'ailleurs par le
même monsieur) et diverses autres choses moins importantes pour moi. Ils auraient volé un peu partout dans le village, le chef de la police m'a dit, ils
les auraient eu au commissariat, mais le procureur n'aurait rien voulu savoir d'ouvrir une enquête et ils auraient dû les relâcher à nouveau. Toujours la
même histoire! Les agents de police ont les mains liées et les gens ne le savant pas, leur donnent la faute que le paradis, qu'était ce pays une fois, voit
monter en flèche la criminalité tout genre (qui aurait pensé que nous aurions besoin un jour d'une police des transports publics ou des agents de sécurité
dans les hôpitaux?). Ceux, qui ont des droits, par contre, le savent. Quand, en 2015 à Luxembourg-ville, ils m'ont agressé et brutalement tapé du pied en plein
dans la figure pour que je leur dise le mot de passe de mon laptop (photo à droite), ils savaient qu'il y avait une caméra de surveillance tout près. Ils ne
faisaient que rigoler, quand je leur ai dit. Ces privilégiés savent bien qu'ils ne risquent rien, une douzaine d'organisations qui les défend, quoi qu'ils
fassent et les gens d'ici, un jour pas très lointain, devront avoir peur d'aller en prison pour propos racistes, s'ils mentionnent que ceux, qui les ont
agressés, étaient une nouvelle fois des immigrés.
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Partout des affiches «Il ne faut pas avoir des préjugés envers les immigrés!» Je me demande, si ceux qui travaillent dans ces institutions, qui reprochent
aux gens d'ici des préjugés envers ceux, dont la mentalité et la culture sont caractérisées par l’intolérance contre tout, ce qui est différent de leur
point de vue médiéval (on pourrait dire aussi pervers) concernant la religion, les femmes, les homosexuels, ont juste une petite idée de ce que ce mot signifie.
S'ils passaient quelques jours en tant que SDF à un endroit telle cette bijouterie à la place d'Armes, où j'ai dormi durant plusieurs années, s'ils avaient été
exposés à ces regards plein de mépris, de dégoût et de haine et à des insultes tout genre par les femmes voilées et leurs gosses, qui, les papiers du
ministère dans la main, se dirigeaient vers la mairie de la capitale pour s'inscrire comme citoyens de leur nouvelle patrie (même expérience, ces quelques fois que
je suis allé au restaurant de l’action d’hiver, avec des immigrés qui sortaient du vestiaire de la Croix-Rouge avec des sacs gigantesques remplis de vêtements),
alors au moins ils sauraient de quoi ils parlent. Que le Luxembourg est assez riche pour accueillir des gens, qui sont traqués par des régimes, qui n'ont jamais
entendu parlé des Droits de l'Homme, et même des gens, qui quittent leur pays pour des raisons économiques, je suis entièrement d'accord. Des gens honnêtes, qui
respectent les autres, qui sont prêts à s'intégrer, qui viennent ici pour se construire une nouvelle vie en travaillant (et non pas en volant ou en vendant des
drogues), me seront toujours les bienvenues quelque soient leur origine, ethnie, religion ou philosophie de vie (dans la mesure que ce soit compatible avec la
liberté de l'homme - et de la femme! - en tant qu'individu et la tolérance envers ceux qui pensent différemment). D'ailleurs, j'ai parfois l'impression que les
enfants des asiatiques de l'est et ceux des blacks venus au pays il y a 15 - 20 ans, ressemblent plus aux luxembourgeois "du bon vieux temps" que ces gosses
de luxe, que sont devenus beaucoup de jeunes résidents. Mais, quand on voit ce qui déambule à la gare de Luxembourg-ville tous les jours (comme à plein d'autres
endroits), des dizaines de jeunes africains, qui prennent les places des voyageurs, campant dans la salle d'attente pour ainsi dire, gueulant dans leur GSM, écoutant
leur musique sans casque, touchant les affaires des autres ou ceux-ci eux-mêmes afin d'obtenir le siège pour eux, se moquant des vieilles gens, insultant les gens
d'ici et les touristes, faisant les blagues les plus dégoûtantes sur les femmes (selon leur conviction, juste des morceaux de viande avec trois trous) ... jamais
je pourrais être d'accord que nous devrions accueillir ces dégénérés et encore moins que les impôts des gens honnêtes sont utilisés pour financer leur
shopping ou leurs thés et glaces sur les terrasses au centre-ville. D'ailleurs, si L'Essentiel écrit un jour que 300 nouvelles places ont été créées pour les
réfugiés et que quelques jours plus tard, on peut y lire que les vieilles gens de Rumelange (je pense que c'était Rumelange) peuvent se mettre dans le cul
leur maison de retraite, parce qu'il n'y aurait pas d'argent, comment on pourrait appeler cela justice sociale, comment on ne pourrait pas le nommer
discrimination? Si nos politiciens avaient juste un tout petit peu de reconnaissance, ne serait-il pas normal de s'occuper d'abord de ceux à qui nous devons
tous, ceux qui ont reconstruit, après la seconde guerre mondiale, le pays qu'ils gouvernent? Même s'il était vraiment nécessaire de donner un nouveau chez-soi
aux parasites et criminels du monde entier, est-ce une raison de considérer ceux qui travaillent et ont travaillé ici comme des êtres de troisième classe?
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Comment on peut parler d'égalité et de justice, si plein de gens d'ici, qui, à cause de leurs problèmes d'alcool ou de drogues, ne peuvent pas remplir les
conditions posées par leur assistante sociale, se voient refusé toute aide, tandis que eux, juste parce qu'ils sont nés là-bas, ont des droits sans jamais
devoir faire autre chose que crier «Donne-moi» du matin au soir? Pourquoi il existe toute une série d'endroits, où seul eux, ils peuvent recevoir de l'aide,
tandis que l'idée de places exclusivement pour les résidents est appelé racisme? Pourquoi, avec toutes ces places qu'ils ont, les SDF d'ici doivent se
laisser de plus en plus prendre par eux, ce qui était pour nous avant? Qu'est-ce qui parle contre de leur donner une brosse et une pelle et de les envoyer
nettoyer les bords des rues? Si ce n'était que pour leur donner une occupation; le temps qu'ils travailleraient, ils n'emmerderaient pas les autres, ils
ne voleraient pas tout dont ils ont envie et puis, s'ils devaient travailler au lieu d'avoir droit à tout gratuitement, peut-être ils apprendraient à
respecter les affaires d'autrui. «Sale gitan», des enfants de réfugiés m'ont crié après. Des gens qui vivent dans un pays, où ils font partie des privilégiés,
qui n'ont jamais besoin de bouger un doigt (en tout cas pas pour travailler honnêtement), ont toutes les raison de considérer comme "merde" ceux qui ont
juste assez pour vivre. (D'ailleurs, concernant les gitans, on a dit et écrit plein de choses négatives sur eux, mais, à part une fois mon gobelet de manche,
les Roms ne m'ont jamais volé; ils savaient que je dormais avec mon laptop, mais n'ont jamais essayé de me l'enlever; et puis, taper un cinquantenaire,
couché par terre, du pied dans la figure, même les jeunes Roms, sans respect et souvent bourrés d'alcool et de cocaïne, ne le feraient pas plus que les
jeunes d'ici). Plein d'affiches en faveur des immigrés et faisant des reproches à nous. Pourquoi ne pas au moins montrer à ceux, qui quittent leur pays
au sud et à l'est et finissent par débarquer ici, un petit bout de papier, juste pour leur dire qu'ils sont en Europe maintenant, qu'ici ce n'est pas d'usage
de taper celui qui pense différemment, que même si un objet ne porte pas une étiquette avec un nom, il appartient à quelqu'un, qui a dû travaillé pour pouvoir
l'acheter, que les femmes sont des êtres humains, avec des droits (malheureusement pas vraiment) identiques aux hommes, que le temps où on enfermait,
torturait ou tapait à mort des gens à cause de leur religion ou de leur vie sexuelle remontent à plusieurs siècles dans nos régions? Juste une petite
initiation à la vie civilisée, juste les bases du respect des autres, de leurs affaires et de leur tranquillité...
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J'ai commencé cet article quelques jours après l'agression nocturne en juillet. Début août, où je le termine, j'ai eu une nouvelle visite par deux arabes
(et oui, encore des arabes!) qui, la boite de bière dans la main, voulaient m'enlever mes vestes de pluie. Ils pleuvait ce jour là, ils n'avaient pas pris
les leurs et voyant les trois sacs avec mes affaires (en dehors de mon sac de couchage, mon ordinateur et une vingtaine d'euros, tout ce que je possède), ils
jugeaient que j'avais plein d'affaires et que par conséquent je devrais partager avec eux (jamais me pardonnant d'avoir jeté presque 20 ans de ma vie pour aller
travailler pour ces gens, qui ne connaissent que vol, viol et violence). Comme mes meilleurs vêtements avaient été volés 3 semaines avant, parce que ma veste
de pluie était trop sale pour ces jeunes au collier et à la montre dorés et probablement aussi parce qu'il y avait trop de gens dans les environs, ils
y renonçaient et partaient finalement. Quoi qu'il en soit, je pense qu'on peut dire que l'immigration a atteint cette partie du pays aussi. Si mon site
Web n'est plus accessible un jour, la raison la plus probable est qu'on m'aura volé mon ordinateur. Et, même si vous m'appelez raciste, même si je devrais aller
en prison pour le dire, je suis convaincu que les voleurs seront des immigrés (nord-africains). Tout comme pour les 5 autres laptops, qu'on m'a enlevé de force,
durant ma vie de SDF.
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Discuter les conséquences (inévitables) de la politique sociale et d'immigration, telle qu'elle se présente actuellement dans l'Union Européenne, mènerait trop
loin. Juste me demandant si nos ministres ne voient pas qu'ils risquent de détruire tout ce que les générations avant ont construit et, si peut-être le
sort des citoyens ne les intéresse pas, ils ne se rendent pas compte que leurs enfants et petits enfants aussi devront vivre et devenir vieux dans cette
poubelle, qu'est devenu ce qui était ma patrie.
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allu, juillet/août 2019
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